mardi 15 janvier 2013

Brahms: Sonate pour clarinette n°1 Op120

Une écoute sur 31 versions a priori remarquées ou remarquables. En tous cas, de bien belles versions de cette oeuvre de grande qualité.

Les espoirs portés à l'écoute du premier mouvement ne se sont curieusement pas tous confirmés dans le troisième d'une teneur differente.
La version la plus coherente: Moisan Saulnier suivi de Johnson Lenehan. Pour la plus echevelée, brute, brillante au detriment parfois de la poesie, écoutez Bashmet.
Dans un style pas très eloigné de Bashmet, Swierc est aussi très bien.



Voici mes commentaires en "live":

Wouters: Un langage sculpté et de beaux timbres. Evite les aggressivités.
Pierce: Un peu brouillon, manquant d'articulation.
De Peyer: Superbe clarinette. Une approche expressive et structurée.
Pahud: La flute est moins consistante que la clarinette, mais Pahud s'en sort bien. Un discours en finesse.
Cohen: Bien fait. Une certaine rigidité, les solistes ne se "lachent " pas.
Vogt Roberts: Une belle energie, une fougue même bien maitrisée. Très belle prestation. Le (3) est presque trop manièré sur l'alto.
Westphal: Moins tendu que Vogt Roberts, mais un violon emprunt de poesie. L'allegretto manque de fantaisie.
Leister: Un piano trop demonstratif, manquant de fluidité.
Bradbury Roberts: Des solistes complices. Tout en nuances.
Moisan Saulnier: Une clarinette d'une grande richesse, subtile. Le pianiste est au bon niveau de dialogue. Le (3) est une merveille d'équilibre et de lisibilité. Superbe.
Johnson Lenehan: Une autre belle version. Expressif sans être tapageur. Un allegretto qui chante, qui virevolte. Remarquable.
Gal Barett: Un peu analytique, compartimenté malgré une clarinette convaincante.
Steffens Quandt: Demonstratif, inspiration perfectible.
Stolztman Goode: Un bel ensemble, langage en relief, une clarinette expressive quoiqu'un peu repetitive.
Boeykens Vanden Heynden: Un jeu creatif, inspiré, poetique. Le (3) est un peu plat.
Coelho Tsachor: Le basson passe bien avec le piano bien que moins alerte que la clarinette. Prestation honorable.
Toftemark Myrup: Très bel alto. Une articulation qui porte la partition.
Firkusny Primrose: Une version incisive et retenue à la fois. Cette maitrise donne un sentiment de force interieure. Une approche convaincante et à part. Le son est moyen.Limite DIA.
Hatch Wagemans: Correct. Beau timbres, un peu lineaire.
Kam Helmchen: La clarinette de Sharon Kam est seduisante et nuancée. Helmchen est moins à l'aise que dans d'autres partitions dans le (1).
Semble mieux trouver leurs marques ensuite. Le (3) est chantant et élegant.
Shifrin: Une clarinette subtile et engagée. On retrouve l'approche de Firkusny. Une tension qui porte le discours.
Meyer Duchable: Une prestation engagée, vive. Un peu demonstratif.
Causa Pantillon: L'alto sonne drolement, le pianiste est plus à l'aise.
Fröst: Une très belle clarinette, en phase avec le pianiste. Un travail sur chaque phrase qui gagne en accent ce qu'il perd en fluidité.
Campbell Renzi: Un élan certain, un discours passionnant. Un piano très present.
Kell: Inspiration limitée.
Berkes: Un superbe timbre de clarinette.
Swierc Hofmeyr: Exuberant et parfois approximatif mais un tout bien construit.
Bashmet Muntian: Un alto deconcertant (enregistrement?). Energique, conquerant, inspiré, tendu. LA version qui demenage.
Pietreson: Poesie et profondeur du discours.
Portal Rudy: Fade.

Les CD testés:


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