dimanche 30 décembre 2012

Bartok: Concerto pour piano n°1

Une oeuvre exigeante et fascinante. J'ai écouté 11 versions.


Anda-Fricsay est ma version historique et découverte de l'oeuvre, donc je suis influencé par cette vision. Cependant, la comparaison montre que le soliste integre le côté poetique, étrange qui s'evapore si l'on y met trop de rythme ou d'effets gratuits. Envoutant.






Ensuite, l'enregistrement Zimerman Boulez: Le (1) est conduit avec vigueur et engagement. Une  vision sensible, un peu âpre mais très bien faite. J'avoue que je craignais une version de combat mais à tort, le soliste joue avec les nuances et les couleurs.



Enfin, dans un style moins dans mes gouts, mais très bien fait, Serkin-Szell.C'est indéniablement incisif, expressif, mais ne pert-on pas un peu du mystère de ce premier mouvement.





Le reste des commentaires: 

Barenboim-Boulez: Le (1) est vif, un peu empressé, perd en lisibilité.
Schiff: Les enchainements manquent de vivacité, de socle pour les mesures suivantes.
Kocsis: Survole avec virtuosité. Décevant.
Ashkenazy Solti: Une belle lumière. Une vision optimiste d'une belle lisibilité. Un bel enregistrement.
Kovacevich Davis: Un discours lumineux. Remarquable complicité avec l'orchestre. Un peu lineaire cependant.
Donohoe Rattle: Un peu touffu et demonstratif. Effets et chocs au rendez vous.
Pollini Abbado: Là aussi, on est plus sur les effets que les subtilités. L'enregistrement est très beau, cependant. Dans ce style, Serkin va plus loin.
Jando Ligeti: Un piano sculpté, subtil, vif.


















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