Haydn: Concerto pour violoncelle VIIb:1

J'ai voulu finir (?) un test commencé il y a longtemps, à une époque où disposer de 5 versions était déjà très bien.

Un ravissement! La version de Jacqueline est stupefiante de sensibilité et d'émotion sans tomber dans la facilité.

Chaque phrase est modelée et s'éclaire d'un jour nouveau, sans que ce soit au détriment de l'articulation générale de l'oeuvre. Son mari, à la baguette, est également époustouflant.

Pereira: Un cello chantant, léger. Seduisant et très bien fait. Epoustouflant dans le (3). Une grande prestation.

 Demarquette: Une belle liberté de jeu. Superbe.L'ensemble avance comme une évidence dans un dialogue gracieux.

Maisky: Un ensemble bien articulé, chantant, emprunt de poesie.  

 

Fournier est également superbe dans un style très different, plus pudique mais de toute beauté.

Rostropovich: Un jeu habité, lumineux.

Coin - Hogwood: Orchestre superbe. Le soliste manque d'ampleur.

Harrell: un orchestre sobre. Un soliste en finesse.L'ensemble manque toutefois d'ampleur.

Bohorquez-Muller-Bruhl: Une belle expression, personnelle, subtile et poetique.Servi par un bel orchestre. Limite DIA.

Mork: Un jeu sensible, à fleur de peau, habité. Franchement romantique. L'orchestre est moins exceptionnel.

Wispelwey: Une version de combat, vive, expressive. Un peu lineaire.

Capuçon: Une belle maitrise de la partition. Un langage épuré, classique. Un orchestre qui sert bien le propos.

Wang: Intimiste sensible.

Gastinel: Un orchestre qui joue bien mais ne prend pas de risque. Anne est un peu décevante, ici, par un jeu manquant de profondeur.

Haimovitz: Un orchestre épuré. Une prestation de concert honorable.

Ma: Un propos vif, dense.

Gabetta: Sol joue avec nuances. Un peu sage.Très bel orchestre.

Isserlis: Agreable.

Queyras: Un orchestre ciselé. Le soliste semble avoir du mal à trouver son style dans cette oeuvre. Peu inspiré.

Yang: Inspiration limitée.

Williencourt: Un ton un peu dansant, qui donne du corps à la partition.L'orchestre est en phase avec le soliste.

Stalker: Un style un peu massif, mélancolique. Bizarre.

Krijgh: Un jeu appuyé, mais nuancé et rythmé. Un style qui se tient.Un peu austère, toutefois.

Chang: De beaux passages.

Kuijken- Suzuki: Le soliste est dans l'introvertion...Dommage, le son est exceptionnel.

Filippini: Une très belle agilité, fait penser à Maisky.L'orchestre est également convaincant.

Lodeon: Sensible, d'une belle respiration.

Vogler: Prestation sobre mais bien menée.

Kuentz: Perfectible...

Pereira est une grosse surprise pour moi, j'ai eu beau le reécouter, il peut être placé à côté de Jacqueline Du Pré sans rougir.

 Les 30 versions écoutées: