vendredi 9 novembre 2012

Bach: Cantate BWV 35

Une écoute sur 14 enregistrements pour cette cantate BWV 35.
Le principal problème à apprecier cette cantate est le fait que selon l'option alto (femme)  ou contre ténor (homme), je trouve que le résultat diffère notablement dans la mesure où les trois airs lui sont dédiés.


Pour résumer, la plus belle voix, la plus dense, est Monica Groop, alto, donc.





Belles couleurs. Articulation solide de l'orchestre.Monica Groop a une jolie voix, expressive. Plus convaincant que les voix d'hommes. L'orgue est en retrait sur les autres instruments.

Si on me rétorque qu'à l'époque de Bach, c'étaient des hommes qui chantaient, soit. Dans ce cas, une  version se degage:



 Banchini: Jacobs est un contre ténor plein de talent. Surement le meilleur de ce plateau. L'orchestration est moins subtile que chez Herreweghe par exemple mais pleine d'allant.

Viennent ensuite, deux prestations convaincantes:
 


Harnoncourt:Les sinfonias sont menée avec clarté et sobriété. Une comprehension indeniable de la partition.Le contre ténor (Paul Esswood?)  fait une prestation sensible. L'ensemble est moins "léché" que Herreweghe ou Kuijken mais semble plus sincère. 



Herreweghe: Un orgue très agile, délié, qui supporte, voire égaye le discours du contre ténor.Une orchestration lumineuse. Scholl a une voix solide.

Concernant la prestation de Kuijken, relativement plebiscitée, dès les premieres notes, on s'attend au meilleur et effectivement, la musique de Bach est dignement servie.
Toutefois, l'alto semble au taquet et limite la portée de la musique. Dommage, car la partie instrumentale est excellente.
Le même problème se pose avec Gardiner.

Pour aller plus loin, l'interpretation de Guillon m'a laissé perplexe.Séduit dans un premier temps, j'ai trouvé que le parti pris extraverti ne servait pas forcement l'oeuvre. Le (1) est presque jazzy.

Les 14 CD écoutés:




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