vendredi 9 novembre 2012

Haydn J : Sonate pour piano n°59 Hob.XVI:49

Cette musique, encore relativement peu visitée, donne lieu à des visions assez marquées.
Ou, le soliste part sur une approche rythmique avec le risque de manque de cohésion et/ou de fluidité, ou l'approche est plus déliée mais la partition perd un peu de son âme.





Celui qui arrive à allier ces deux visions est sans doute Horowitz qui fait preuve d'une grande vivacité mais également avec un phrasé subtil. Le piano chante et nous avec.Le (3) speede aux antipodes d'un Lill, mais garde sa coherence. Un feu d'artifice.



Un parti pris un peu romantique, pas virtuose (ouf!), mais qui ne perd en tension par un phrasé sensible et où les notes ne sont pas avalées.Très séduisant.Le (3) est un superbe menuet où tout se met en place avec une rare évidence.


Gould reste une alternative très sérieuse avec une belle polyphonie, lisible et un jeu séduisant.

Brendel n'est pas dans le top3, mais fait une belle prestation faite de subtilité, nuances et une musique qui prend des couleurs.Presque symphonique. D'aucun pourront, bien sûr, préferer cette version.

Et enfin, la liste des 12 versions testées:




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