jeudi 8 novembre 2012

Brahms: Sonate pour violon et piano n°1 Op78

Pour cette première écoute comparative, j'ai choisi une oeuvre un peu moins enregistrée que les grands classiques du répertoire, et pourtant j'en ai trouvé 39 versions dont seulement quatre que j'avais acheté dans le passé. Les autres ont été écoutées en streaming sur Spotify. La comparaison porte sur 30 versions, j'ai écarté les 9 versions transposées pour le violoncelle.

Voici les prestations qui m'ont le plus séduit:



La pianiste en tout petit sur la pochette (?). Un très beau phrasé. La pianiste (Katya Apekisheva)
est effectivement légèrement en retrait... Malgré une pochette qui m'agace, Liebeck est vraiment très bon, agile, brillant, sensible.


Un jeu enflammé et poetique. Son moyen. La version Kogan/Mytnik est vraiment très habitée, plus, pour moi que Ferras-Barbizet qui est (un peu) moins convaincante dans le (3), mais on est dans le ténu.



Les alternatives sont Mullova, excellente et dans un style plus intimiste, Mintz. Enfin, Marwood et Madzar nous livre un enregistrement de concert plein de vie.


Comme dans tout choix, on pourra être étonner d'avoir laisser des versions prestigieuses sur le bord de la route.Parlons de quelques versions encensées par ailleurs (presse papier ou internet):

  • Kagan/ Richter: Un langage fluide,vif, expressif, sans concession romantique. Le tempo du (1) ne prête pas à la contemplation. La prestation de Kagan est vraiment habitée, emprunte d'une certainte rusticité. Je ne suis pas un grand fan de l'approche "1er degré" de Richter dans Brahms.
  • Grumiaux/ Sebok:Bien fait, lisibilité perfectible.
  • Suk/ Katchen: Ma version historique (comme beaucoup de gens). Un approche expressive et habitée.Mais moins inspiré que dans l'éblouissant trio Op8 du même Brahms.
Pour mémoire,  les versions écoutées:









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire